2017 De la poussière dans les yeux...

  • Aventure d'un soir

    Aventure d’un soir
    Joël de Lépine : paroles et musique

    Je me suis réveillé dans votre lit
    Ce matin
    A la recherche de quelque chose que je savais
    Peut-être dans quelques couleurs
    De rêves d'enfants
    Quelqu'un avait-il essayé   de me perdre
    Avec ma tête, un cube froid
    Dans un verre
    Je ne pouvais que surnager   surnager

                Aventure d’un soir
                   Aventure d’un soir
                      Aventure d’un soir          
                Aventure d’un soir
                   Aventure d’un soir
                      Aventure d’un soir
    Je suis de retour dans tes bras

    Je suis hors de votre lit
    Tôt le matin,
    Pour voir le nouveau jour qui vient et qui pousse
    Le soleil était haut dans le ciel
    Avant midi
    Je ne pouvais trouver    ma vérité
    Vous étiez toujours aussi belle
    Même de jour
    Sans aucun réglage de l'image   de l'image

                Aventure d’un soir
                   Aventure d’un soir
                      Aventure d’un soir          
                Aventure d’un soir
                   Aventure d’un soir
                      Aventure d’un soir
    Je suis de retour dans tes bras


    Je vous secoue dans votre lit
    Bateau tanguant
    Rien à dire sur la réalité
    Au matin, je vais vous expliquer
    Sans crainte
    Comment on continue le chemin
    Mais rien en travers des rivières
    Rien du tout
    Nous devrons sauter au-dessus    loin au-dessus

                Aventure d’un soir
                   Aventure d’un soir
                      Aventure d’un soir          
                Aventure d’un soir
                   Aventure d’un soir
                      Aventure d’un soir
    Je suis de retour dans tes bras

    Dernier regard de souvenir de face qui s’efface
    Pour me suivre
    J’éteints ma cigarette    plus personne à enfumée
    Une ombre passe dans le jour,
    Tourne au coin de la rue
    Et c’est déjà demain
    Devant, plus loin que très loin
    J’entends siffler un train
    Il dit qu’on a encore du temps    tout notre temps


                Aventure d’un soir
                   Aventure d’un soir
                      Aventure d’un soir          
                Aventure d’un soir
                   Aventure d’un soir
                      Aventure d’un soir
    Je suis de retour dans vos bras

  • Bientôt

     

    Bientôt
    Musique et Paroles : Joël de Lépine

    Bientôt dans ton Eden
    Jardin traitre et sournois
    Nous irons tous cueillir
    Parties de rêves et d’illusions
    Nos dernières espérances

                  Ou tu voudras aller
                  Je serais dans tes pas
                  Ou tu m’emmèneras
                  Sera notre maison

    Bientôt comme une fleur
    Dans un désert de pierre
    Viendra l’inattendu
    Viendra la connaissance
    La sagesse, le bonheur

                  Ou tu voudras aller
                  Je serais dans tes pas
                  Ou tu m’emmèneras
                  Sera notre maison

    Bientôt sans artifice
    Sans aucune limite
    Sans tambour ni trompette
    Nous aurons notre gloire
    De nous être trouvés

                  Ou tu voudras aller
                  Je serais dans tes pas
                  Ou tu m’emmèneras
                  Sera notre maison

  • e song

    E song
    Paroles et musique de Joël de Lépine

    J'ai un son numérique    sur votre nom
    Il sonne, il fonctionne    dans ma tête.
    J'ai un son numérique    pour votre nom
    C'est votre marque        dans mon coeur

    J'ai une photo numérique    de votre visage
    Pixel complet                      de vos yeux
    J'ai une photo numérique    de votre visage
    Pleine vue de mon téléphone       portable

                                Vie virtuelle et aucun fil.
                                Besoin d'une connexion
                                Pour rêver ma réalité
                                Vie virtuelle et aucun fil.
                                Besoin d'une connexion
                                Pour rêver ma réalité

    Je vois un film  numérique      de nous
    Grands paysages            et grandes idées
    J’ai fait film numérique          de nous
    Dolby stéréo                  et musique légère

    J'ai une adresse               numérique de vous
    Voudriez-vous me donner             la vraie
    J'ai une adresse  numérique       de vous
    Mais je ne sais                           où vous vivez

                                Vie virtuelle et aucun fil.
                                Besoin d'une connexion
                                Pour rêver ma réalité
                                Vie virtuelle et aucun fil.
                                Besoin d'une connexion
                                Pour rêver ma réalité

    Mon moteur de recherche    vraiment pas net
    Voudrait bien me conduire    tout près de vous
    Mais jamais je n’oserais              vous aborder
    Nous des amis de                     si longue date

    On pourrait faire aller               et sans un regard
    Marcher côte à côte                      et continuer
    Et se parler                                 et se sourire
    Par messages et photos                 inter mailé

                                Vie virtuelle et aucun fil.
                                Besoin d'une connexion
                                Pour rêver ma réalité
                                Vie virtuelle et aucun fil.
                                Besoin d'une connexion
                                Pour rêver ma réalité

  • Ou tout a commencé

    Ou tout a commencé
    Musique et Paroles : Joël de Lépine

    Rester dans le vent
    Et attendre l’instant
    Ou viendront bientôt
    La foudre et les eaux
    Rester en avant
    Dans les cris du temps
    Plier et tenir
    Face au devenir

                    Venir et demeurer
                    Ou tout a commencé
                    Venir et demeurer
                    Ou tout a commencé

    S’éloigner au loin
    Disparaitre soudain
    Au creux de la vague
    Transport sans air-bag
    Surfer en finesse
    Dans l’ultime détresse
    Flot ininterrompu
    De vie dissolue

                    Venir et demeurer
                    Ou tout a commencé
                    Venir et demeurer
                    Ou tout a commencé

    Et renaitre enfin
    Tout rejouer pour rien
    Et voir alors la force
    De tout ce qui s’amorce
    Rester encore et voir
    En silence et au soir
    L’ombre du renouveau
    Part du beau et du faux

                    Venir et demeurer
                    Ou tout a commencé
                    Venir et demeurer
                    Ou tout a commencé

  • Avant que l'on ne soit plus là

    Avant que l’on ne soit plus là
    Paroles et musique : Joël de Lépine

    Avant que l’idée ne se forme
    De divaguer de par les rues
    Et voyager tout corps et âme
    Partir au-delà de la vue

                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte
                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte
                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte
                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte

    Rêver à tous ces lendemains
    Qu’il reste encore à inventer
    Et savoir que bien des destins
    Iront au-delà de l’acmé

                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte
                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte
                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte
                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte

    Retenir nos espérances
    Dans un immense sac-plastique
    Bio-dégradable et éthique
    Et reconnaitre toutes nos absences

                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte
                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte
                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte
                       Avant que l’on ne soit plus là
                       Que le temps ne nous emporte

     

  • Des milliers de choses louches

    Des milliers de choses louches
    Paroles et musique : Joël de Lépine

    Des milliers de choses louches
    Qui frappent et qui torturent
    Sans avoir plus de coeur à l’ouvrage
    Que moi sur ma machine


                Des milliers de choses louches
                Qui s’ignorent
                Des milliers de choses louches
                Suis-je du nombre


    Des milliers de choses louches
    Qui crient et gesticulent
    Au milieu de décombres
    Issus de leur nature


                Des milliers de choses louches
                Qui s’ignorent
                Des milliers de choses louches
                Suis-je du nombre
                    Des milliers de choses louches
                    Qui s’ignorent
                    Des milliers de choses louches
                    Suis-je du nombre


    Des milliers de choses louches
    Qui marchent sans arrêt
    Vers un but défini
    A partir de je ne sais quel concept indéfinissable


                Des milliers de choses louches
                Qui s’ignorent
                Des milliers de choses louches
                Suis-je du nombre


    Des milliers de choses louches qui m’assaillent
    Et veulent me faire entendre raison
    Sur une certaine réalité des choses et des faits
    Et des choses faites


                Des milliers de choses louches
                Qui s’ignorent
                Des milliers de choses louches
                Suis-je du nombre
                    Des milliers de choses louches
                    Qui s’ignorent
                    Des milliers de choses louches
                    Suis-je du nombre
                         Des milliers de choses louches
                         Qui s’ignorent
                         Des milliers de choses louches
                         Suis-je du nombre

  • Un jour peut-être

    Un jour peut être
    Paroles et musique de Joël de Lépine

    Vouloir aller
    Beaucoup plus loin
    J’ai fais semblant
    De pas comprendre
    J’aurais pu dire
    Deux ou trois mots
    On aurait pu
    Se rappeler

                Un jour peut être
                Que toi et moi
                Un jour peut être
                Que toi et moi

    Juste après toi
    Et pour longtemps
    Plus rien à dire
    Plus rien de toi
    De ton coté
    Et moi du mien
    On se verra
    Un jour ou l’autre


                Un jour peut être
                Que toi et moi
                Un jour peut être
                Que toi et moi

    Au premières heures
    Juste avant l’aube
    Premier regard
    Première lueur
    Toutes nos vies
    Toute une histoire
    On pensait voir
    L’éternité

                Un jour peut être
                Que toi et moi
                Un jour peut être
                Que toi et moi

     

  • Nous

    Nous
    Paroles et musique de Joël de Lépine

    Nous
    Les gens
    Toutes ces gens
    Paysage atavique
    Ces gens qui ne s’aiment plus
    Ces gens qui ne sont plus
                         Ces gens la-bas
                         Si loin
                         A l’autre bout du monde
                         Ou ici tout prés
                         Tout a coté de nous
    Nous
    Les gens
    Toutes ces gens
    Mascarade rieuse
    Ces gens qui ne se parlent plus
    Ces gens qui ne s’aident plus
                         Ces gens la-bas
                         Si loin
                         A l’autre bout du monde
                         Ou ici tout prés
                         Tout a coté de nous
    Nous
    Les gens
    Toutes ces gens
    Plein de rêve et d’espoir
    Plus moches
    Que ma vie désarçonnée
                         Ces gens la-bas
                         Si loin
                         A l’autre bout du monde
                         Ou ici tout prés
                         Tout a coté de nous
    Nous
    Les gens
    Toutes ces gens
    Nombre indéfini
    Masse mouvante indissociable
    Amalgame fécond
                         Ces gens la-bas
                         Si loin
                         A l’autre bout du monde
                         Ou ici tout prés
                         Tout a coté de nous

  • Demain

    Demain
    Musique et Paroles : Joël de Lépine

    Je suis et je demeure
    Dans l’arcane de tes pas
    Toi seule sauras peut-être
    Me retenir
    Pourquoi fuir et courir
    Même demain, s’il s’en faut
    Plus rien ne changera
    Pour longtemps


    Bientôt le temps aura
    Plus d’heures que de secondes
    Il faudra décompter
    Les temps morts
    Attendre et deviner
    Ou demain nous trouvera
    Plus injuste encore
    Par-delà tous nos actes

                         On peut toujours tenter
                         De couper tous les sons
                         Les images sont figées
                         Dans nos têtes
                               On peut toujours tenter
                               De couper tous les sons
                               L’image est imprimée
                               Dans les têtes

    Je pense et donc je suis
    Bien plus de jours en jours
    Restons donc solidaire
    Sinon seuls
    Il faut bien vite lever
    Les faux et les erreurs
    Avant de ne garder
    Que des regrets


    Des actes illicites
    Nous appellent à survivre
    Plus besoin de choisir
    Son camp
    Nous sommes ou plus jamais
    A nous de décider
    Rêves ou réalité
    Fatalité

                         On peut toujours tenter
                         De couper tous les sons
                         Les images sont figées
                         Dans nos têtes
                               On peut toujours tenter
                               De couper tous les sons
                               L’image est imprimée
                               Dans les têtes

  • Visage d'été

    Visage d’été
    Paroles et musique : Joël de Lépine

    Ton corps de star
    Dans ma main souveraine
    Fond comme neige au soleil
    Au soleil de juillet
    Et ça trouble les saisons

                               Soleil machine à sous
                               Le temps aura ta peau
                               Avant la fin du jour
                               Soleil machine à sous
                               Le temps aura ta peau
                               Avant la fin du jour

    Mais de toute façon
    Le sable est tout à l’ombre
    Et ton corps bruni
    Doit plus à l’acier
    Qu’au soleil qui te cherche

                               Soleil machine à sous
                               Le temps aura ta peau
                               Avant la fin du jour
                               Soleil machine à sous
                               Le temps aura ta peau
                               Avant la fin du jour

    Je m’assiérai alors
    En tailleur
    Face à la mer
    Et attendrai la relève
    Et attendrai la relève
    Et attendrai la relève
    Et attendrai la relève
    Et attendrai la relève
    Et attendrai la relève

  • Un long jour

    Un long jour
    Musique et Paroles : Joël de Lépine

    Je tourne dans cette rue
    Cherchant la direction
    J'avais oublié
    Le chemin vers le nord
    Aucune voiture à gauche
    Je continue ma route

        Je vous donne cette longue journée
        Puisse t-elle     éveiller votre esprit
               Je vous donne cette longue journée
               Puisse t-elle     éveiller votre esprit

    Arrivé dans le nord
    J’trouvais pas mon chemin
    Je suis allé à l’ouest
    Vers le soleil couchant
    Rien n’est arrivé…
    Quelques embouteillages

        Je vous donne cette longue journée
        Puisse t-elle     éveiller votre esprit
               Je vous donne cette longue journée
               Puisse t-elle     éveiller votre esprit

    La nuit a pris la ville
    Moi, tellement fatigué
    J’ai pris le premier train
    Vers si loin, oh si loin
    Je ne sais où j’allais
    Je ne sais où j’étais

        Je vous donne cette longue journée
        Puisse t-elle     éveiller votre esprit
               Je vous donne cette longue journée
               Puisse t-elle     éveiller votre esprit

    Dans cette terre déserte
    Ce type assis par terre
    Je lui donne mon nom
    Il m'a donné son nom
    Rien ne s'est passé
    Juste de la poussière dans mes yeux

        Je vous donne cette longue journée
        Puisse t-elle     éveiller votre esprit
                 Je vous donne cette longue journée
                 Puisse t-elle     éveiller votre esprit
                       Je vous donne cette longue journée
                        Puisse t-elle     éveiller votre esprit

    Dans cette terre déserte
    Ce type assis par terre
    Je lui donne mon nom
    Il m'a donné son nom
    Rien ne s'est passé
    Juste de la poussière dans mes yeux
    De la poussière           dans mes yeux
    Juste de la poussière   dans mes yeux
    De la poussière             dans les yeux

        Je vous donne cette longue journée
        Puisse t-elle     éveiller votre esprit
                 Je vous donne cette longue journée
                 Puisse t-elle     éveiller votre esprit
                       Je vous donne cette longue journée
                        Puisse t-elle     éveiller votre esprit

    De la poussière          dans mes yeux
    Juste de la poussière    dans les yeux
    De la poussière            dans les yeux

  • Prendre ta vie

    Prendre ta vie
    Paroles et musique : Joël de Lépine

    Prendre ta vie
    Dans le creux de ma vie
    Te regarder passer
    Te regarder parler
    Te regarder rêver

    Prendre ta vie
    Dans le creux de ma vie
    Oublier de repartir
    Faire de toi mon pays
    Ma maison mon avenir

    Ecouter ton silence
    T’écouter comme la mer
    Te parler comme d’une autre
    De ta vie ta présence
    De tes cris de tes rires

    Découvrir avec toi
    Sur ces sentiers qui tanguent
    Tous ces bris de maisons
    Qui enfantent les joncs
    Des derniers terrains vagues

    Te couvrir d’horizon
    De soleil et de brume
    Pour te connaitre enfin
    Sous toutes les saisons
    Qui font ton lendemain

    Te quitter un matin
    Pour ne plus t’oublier
    Conserver ton souvenir
    Ta jeunesse tes sourires
    Et m’en aller bien loin

    Comme va le vent
    Comme va le vent

  • Je voudrais être folie

     

     

    Je voudrais être folie
    Paroles et musique : Joël de Lépine

    Je voudrais être folie
    Et cueillir sans scrupule
    Les allures impeccables
    De tout homme défini
    Et forcer au plus profond
    Les plus lointaines limites
    Des facteurs de raisons
    Qui nous font honnête homme
    Ou voyou

    La fragilité des songes
    Est ridicule à énoncer
    Et l’évidence à définir
    Le bien ou le mal
    La force du réel
    Et l’innocence de l’ombre
    Assure le relais
    A la stagnation permanente
    Ou non évolution

    Le terme reste à choisir

    Le terme reste à choisir

    A quoi devons-nous donc
    L’équilibre du temps
    Passé ou à venir
    A peine une nuée
    De pensées éphémères
    Qui définissent le oui le non
    Et trouvent des erreurs
    A la simplicité même
    Des choses

    Le temps est à l’ouvrage
    Qui comble ses lacunes
    Mais nous n’avons plus l’âge
    D’attendre

    Le temps est à l’ouvrage
    Qui comble ses lacunes
    Mais nous n’avons plus l’âge
    D’attendre

     

     

  • L'age adulte

    L’âge adulte
    Musique et Paroles : Joël de Lépine

    La nuit a fait pleurer
    L’espace –envahissant-
    Des tendresses exaltantes
    Aux baisers de seins nus
    Et des coeurs enlacés
    La nuit a fait son nid
    Sur les rives éteintes
    Des horizons de lune

    La nuit a fait rêver
    L’aquilon des ruptures
    Et des cris uniformes
    En lui parlant d’amour
    Ciel de vie étoilé
    La nuit a fait son nid
    Sur les rives éteintes
    Des horizons de lune

    La nuit a découvert
    Sous l’asphalte des rues vides
    Le chemin de sang noir
    Glorieuse histoire des nations
    Et des coeurs valeureux

    La nuit a fait son nid
    Sur les rives éteintes
    Des horizons de lune
    Et j’ai beau dire j’ai beau faire
    Je n’aurais plus la force
    Ni même le courage
    De revivre l’enfance
    Aux charmes d’innocence

    La nuit a fait son nid
    Au coeur de la raison

    La nuit a fait son nid
    Sur les rives éteintes
    Des horizons de lune

    La nuit a fait son nid
    Au coeur de la raison

    La nuit a fait son nid
    Au coeur de la raison

    La nuit a fait son nid
    Au coeur de la raison